Il y a bien longtemps que je suis tombée dans la passion pour le cheminement de l’intériorité. Toute jeune, je me posais déjà beaucoup de questions sur ce que je vivais. Mon interrogation préférée commençait toujours par “pourquoi ?” A l’époque, c’était évidemment bien maladroit, mais je semais là les prémisses d’une trajectoire qui allait beaucoup s’enrichir.

Et, en effet, ce “pourquoi” m’a mené bien loin ; cela n’a pas été linéaire, car j’ai fais pas mal de tours et de détours tant sur un plan personnel que d’un point de vue professionnel. Parfois, j’avais du mal à trouver de la cohérence dans un parcours aussi peu droit et aussi peu lisse. A l’époque, je crois que j’aurais souvent préféré un chemin tout tracé !

Pour d’autres détails, la page « Mon sentier » vous attirera peut-être.

Où la métaphore de la vase et du lotus est bien utile

Vous la connaissez certainement : le lotus, cette fleur incroyablement belle, ne peut pousser que si ses racines sont dans la vase, une métaphore pour illustrer que les soucis, les drames, les turpitudes qui sont les nôtres, sont le compost nécessaire à notre développement futur..

J’ai la conviction donc que, dans ces méandres souvent difficiles, mon esprit de recherche m’a sauvée et m’a comblée tant j’ai appris et me suis développée grâce à lui. J’en suis très heureuse. Ce que j’ai trouvé dans ce voyage de l’intériorité n’a pas de prix. Ce sont des trésors intérieurs qui ont poussé grâce à ce terreau fertile et, qui plus est, ces trésors peuvent faire l’objet d’une transmission tant s’engager dans une psychothérapie peut aussi équivaloir à faire émerger la sagesse en nous.

Et c’est cela que j’ai à coeur de partager par ma pratique professionnelle.

Notre droit de naissance est le bonheur. Mais une fois que l’on a convoqué le bonheur de cette manière, celui-ci ne se laisse toutefois pas apprivoiser facilement. N’est-ce pas ?

Relier l’Être et l’être

Cependant, le véritable bonheur est attaché à la dimension de l’être, et celle-ci est indissociable de la relation à l’Être.

Cela, rien ne nous l’apprend dans le schémas éducatif classique par lequel nous passons quasiment tous. C’est le voyage au coeur de notre intériorité qui nous permet de l’élaborer.

A aucun moment de notre scolarité, nous sommes encouragés à trouver qui nous sommes réellement, au fond ; à aucun moment, nous sommes invités à cette quête indispensable.

Notre modèle éducatif de base ne fournit qu’un moule normatif face auquel il n’y a possibilité d’être qu’en s’en distinguant, ce qui n’est pas sans coûter très cher sur certains plans et sans laisser de séquelles plus ou moins graves.

J’ai cherché longtemps cette équation de l’être et de l’Être, et de bien des manières. Comme je le disais, mon parcours est loin d’être linéaire ; cependant, c’est justement cette non linéarité qui m’a fourni autant de clés et de matière fertile pour amorcer la dernière réorientation professionnelle de ma vie en me mettant au service de celleux qui ont besoin d’être soutenus et accompagnés pour aller mieux.

Singularité versus normativité

La singularité est à rechercher et retrouver ; elle suppose de s’affranchir de nos inhibitions, de nos peurs, des diktats imposés par la société normative. Le caractère normatif de notre société n’a jamais été aussi impactant, et rien ne nous garantit que cela ne va pas s’intensifier encore.

Dans cette vision, nous sommes pris dans les filets d’une société qui opprime tous les êtres qui poussent d’une manière différente et ne sont pas “conformes” à des standards imposés par des puissants qui tirent les ficelles, souvent grâce à leur capacité financière extraordinaire par rapport aux personnes ordinaires que nous sommes ; c’est la porte ouverte aux discriminations de tous genre : sexe, genre, origine ethnique, âge, handicap… Nous sommes tous majoritairement visés et concernés par ces oppressions.

La psychothérapie, cette aventure de l’intériorité, est un des moyens par lesquels nous pouvons soutenir le processus par lequel nous nous réapproprions notre vie, réunissons les morceaux de celle-ci, afin de devenir qui nous étions appelés à être en venant en ce monde.

« L’imagination est la fonction créatrice. »

Vous accompagnez vers votre intériorité

C’est la raison d’être de l’ouverture de ce cabinet après ma formation à l’EREL : vous accompagner dans ce chemin que vous débroussaillez afin de retrouver votre foyer intérieur, afin de vous relier à votre intériorité.

Comme le dit le psychologue James Hillman dans son livre “The Soul’s Code” :

“Comment puis-je mettre ensemble, en une image cohérente, toutes les pièces de ma vie ?

Comment trouver l’intrigue de base de ma propre histoire ?”

C’est exactement ce que nous pourrons explorer ensemble dans mon cabinet.

Je vous y recevrai en visioconférence ou en présentiel sous un tipi chauffé, et je vous offrirai non seulement une écoute attentive, mais également l’expérience du rêve éveillé libre qui vous fera aller plus loin au coeur de votre intériorité. Ensemble, nous co-créerons afin de dénouer les noeuds dans la trame de votre vie.

Le rêve éveillé libre comme approche thérapeutique

“L’imagination est la fonction créatrice. La forme vivante est issue de l’imagination. L’imagination est un stade préliminaire du symbole, mais l’une des caractéristiques essentielles du symbole est de ne pas être pure imagination. Nous comptons sur l’imagination pour nous sortir de l’impasse, car même si nous n’avons pas toujours très envie de reconnaître les conflits qui perturbent notre vie, les rêves, eux, sont toujours à l’œuvre et essaient de parler, d’une part, du conflit, et de l’autre, de l’imagination créatrice qui va montrer la voie pour en sortir.” C. G. Jung, Deuxième cours, in “Introduction à la psychologie jungienne – Le séminaire de psychologie analytique de 1925”, Albin Michel, 2015.

Ici, c’est de mon expérience de rêveuse, et non de thérapeute, dont je souhaite parler. Lorsque je suis arrivée au rêve éveillé libre, j’avais déjà fait un certain parcours thérapeutique ; celui-ci m’avait apporté une compréhension de ce que j’avais vécu, et parfois même une très bonne compréhension. Malgré cela, je continuais de souffrir et de penser que j’étais complètement inadaptée à ce monde, une sorte d’erreur de la nature.

Le rêve éveillé a complètement amorcé la réconciliation avec moi-même, à un moment où je n’y croyais plus vraiment, et m’a ouvert d’incroyables portes sur mon intériorité.

Je ne vais pas rentrer dans le détail, mais simplement évoquer quelques aspects qui m’ont le plus marqué dans ce périple vers l’intériorité.

Un de ceux-ci est que le rêve éveillé libre nous amène à prendre conscience de notre propre capacité à guérir. Tout est en nous, y compris la guérison que nous pouvons mettre en oeuvre. Ce n’est pas moi qui vais vous “soigner”, c’est vous, grâce à la dynamique de votre imaginaire. Et c’est proprement merveilleux de ressentir cela dans notre vie.

Le rêve éveillé libre nous relie à notre propre nature et nous permet de recréer un lien sacré avec la Nature environnante. Nous souffrons tellement de cette dissociation dans notre société industrialisée. Le rêve éveillé libre est, par certains côtés, une ode à la nature !

Vous allez aussi découvrir à quel point vos paysages intérieurs (votre intériorité) sont magnifiques, à quel point vous êtes riche de votre imaginaire. Et vous allez sans doute vous réconcilier avec celui-ci, puisque notre éducation lambda nous apprend à nous en méfier, ou à croire que nous sommes médiocres parce que nous avons de l’imagination, donc à nous déprécier…

Vous allez trouver vos solutions et renouer avec l’être enfoui au plus profond de vous-même ; votre intériorité sera l’espace intérieur confortable auquel vous aspirez.

Il est difficile de généraliser, mais Georges Romey, le fondateur de la technique, avait fait une étude clinique très poussée sur plusieurs milliers de rêves et il n’est pas improbable que je fasse ultérieurement des articles mettant en avant les tendances générales qu’il avait dégagées de son étude.

Pourquoi un blog ?

La raison la plus évidente est l’importance de partager des informations, des conseils, et des ressources, pour vous permettre de soutenir votre processus personnel et la connaissance de votre intériorité.

Il y a une autre raison, sous-jacente ; en ce qui me concerne, lorsque je vais voir un professionnel pour me faire aider, j’aime savoir un peu à qui j’ai affaire. Il n’est pas toujours facile de le percevoir et il m’arrive de tomber chez des professionnels avec qui cela ne va pas. Étant moi-même une personne atypique (et neuroatypique), il m’est arrivé de vivre des séances difficiles avec des personnes que j’étais allée consulter et qui étaient incapables de m’accueillir telle que je suis. C’est difficile à vivre, voire douloureux, vous ne trouvez pas ?

Ce n’est définitivement pas l’expérience de l’intériorité que je vous souhaite avec moi et que je souhaite vivre avec vous.

Tenir ce blog, c’est aussi vous permettre de cerner si vous allez vous sentir bien ou pas avec moi et de choisir en conséquence. Confier sa vie, son intimité, nécessite que l’on se sente bien avec la personne auprès de qui nous allons déposer tout cela.

Choisir est parfois un luxe qu’on ne peut pas avoir ; personnellement, je tiens pourtant à le favoriser le plus possible.

“Faire l’expérience de tout ce que peut apporter un soutien positif est l’une des grandes vertus d’une thérapie personnelle intensive. Question : de quoi se souviennent les patients quand, des années plus tard, ils se remémorent leur expérience de la thérapie ? Réponse : pas de la perspicacité ni des interprétations du thérapeute. La plupart du temps, ils se souviennent des marques de soutien positif de ce dernier.”

Irvin Yalom, “L’art de la thérapie”, Galaade Éditions, 2002

Quels seront les sujets à venir ?

“Les hommes ne cessent d’investir leurs énergies dans ce qui peut leur faire oublier ce dont ils ont peur : les limites infranchissables de leur compréhension. L’incertain engendre le besoin de repères. L’effroi devant l’insondabe éternité provoque le besoin de mesurer, de compartimenter l’espace. Insoumis à la comparaison, toujours plus grand que lui-même, l’infini est un non-lieu. Affronter l’infini et l’éternité par le raisonnement ne peut conduire qu’à des impasses.“ Georges Romey, “Le rêve éveillé libre – Une nouvelle voie thérapeutique”, Albin Michel, 2001.

Bien sûr, les articles seront consacrés à notre aventure de l’intériorité et à tout ce qui peut nous aider à la connaître, à l’approfondir et à l’accomplir.

Les articles pourront inclure des conseils de bien-être, des réflexions sur des sujets d’actualités qui nous ramènent à la question de notre santé intérieure.

En fait, le champ des sujets est à mes yeux assez vaste et non limitée, c’est pourquoi il est difficile de vous donner une énumération précise.

Personnellement, je n’ai jamais limité mon champ d’investigation et tout a toujours été susceptible de m’apporter des éléments de réponse, de nourrir mon intériorité ; la Vie n’est pas compartimentée en “domaines”, en “section”. C’est nous qui l’appréhendons de cette manière et cela se reflète d’ailleurs éminemment dans la façon dont nous transmettons les connaissances aux enfants, aux adolescents et aux jeunes adultes durant leurs études.

Ayant longtemps pratiqué l’instruction en famille, j’ai beaucoup appréhender les objets d’études de manière transversale, ce qui correspondait, par ailleurs, à ma façon de penser en arborescence… Voilà encore une façon d’aborder l’intériorité !

C’est donc de cette manière que je nourrirai ce blog !

« Internet appelle chacun de nous à participer: le maître comme l’apprenti, l’expert comme l’amateur peuvent librement y mettre leurs idées et leurs talents à contribution.«

Votre participation est précieuse

“La technologie d’aujourd’hui favorise l’éclosion de ces écosystèmes de talents. Internet permet de relier ensemble une multitude d’écosystèmes, sans contraintes géographiques: les blogues, médias sociaux, forums de discussion, services de courriel et de clavardage sont autant d’écosystèmes virtuels où les gens se rassemblent pour échanger et discuter entre eux de leurs intérêts et préoccupations du moment. Aucun gardien, aucune barrière ne vous interdira l’accès à ces univers, et vous n’avez pas besoin d’être riche, célèbre ou diplômé d’une grande école pour y entrer. Internet appelle chacun de nous à participer: le maître comme l’apprenti, l’expert comme l’amateur peuvent librement y mettre leurs idées et leurs talents à contribution.”

Austin Kleon, “Partager comme un artiste – 10 façons de révéler sa créativité et de se faire remarquer”, Les Éditions de l’Homme, 2014.

Tout autant que, dans mon cabinet, je co-créerai avec vous, votre participation sur ce blog est précieuse dans notre exploration de l’intériorité.

Je vous encourage à participer en partageant vos pensées, vos questions et même vos suggestions, par exemple, pour de nouveaux articles. L’intériorité est un très vaste sujet, avec de multiples entrées ; c’est tellement riche de se pencher dessus à plusieurs !

Ce blog est un espace accueillant, ouvert à la discussion. Mon expérience avec mon ancien site Chant des Fées a été extrêmement concluante en matière d’échanges respectueux et enrichissants sur un blog ; elle m’incite donc à continuer ici sur la même trajectoire.

Ma vie étant bien remplie, j’ai pensé partir sur la fréquence d’un article par mois.

Franchissons le seuil symbolique de l’intériorité !

Voilà, je crois avoir posé, dans ce premier article, tout ce qu’il m’importait de vous dire à propos de l’intériorité.

Et me voilà donc sur le seuil de ce cabinet virtuel, à vous accueillir !

C’est un franchissement symbolique que tant vous que moi sommes en train d’accomplir.

Et ça n’est pas peu rien !

Crédits photos de ce festival de l’intériorité, dans l’ordre : SichiRi, EllenChan, Lancier sur Pixabay

En route pour l’aventure de l’intériorité

Quelques éléments biographiques en guise d’invitation à l’intériorité